La misandrie :
l’autre face du sexisme

Dès qu’il est question de discriminations sexistes, la première chose qui vient à l’esprit ce sont les mauvais comportements d’hommes à l’encontre des femmes. Par contre il est très difficile d’avoir des données concrètes sur le sexisme qui vise les hommes.

Peu connue, la misandrie se manifeste par un sentiment de mépris et d’hostilité à l’égard des hommes, de ce qu’ils représentent. Relativement tabou, tout comme les violences faites à la population masculine, elle existe au quotidien un peu partout dans le monde. Dans la publicité, dans leur vie professionnelle, au sein parfois de leur foyer, les hommes en font les frais, sans jamais trop relever ces pratiques qui les stigmatisent et les ridiculisent dans des rôles qu’ils n’ont pas toujours envie de tenir.

Mission vengeresse et misandre

Lorsqu’une femme est utilisée de manière abusive ou qui la dégrade dans les médias, toute la société se lève pour crier au scandale et faire passer des lois pour la protéger. Mais si une mise en scène identique se produit avec comme protagoniste principal, un homme, l’analyse qui en est faite par le commun des mortels reste souvent celle de la moquerie sans réaliser à quel point la personnalité du sexe dit « fort » est alors écornée et salie. Seules se réjouissent ouvertement, toutes celles qui se sentent investies d’une mission vengeresse et misandre.

Peu de dénonciation

Décrédibilisé, l’homme encaisse les coups, alors que ses travers, ou plutôt ceux dont l’on accuse de manière générale son genre depuis des générations, sont portés en accusation générale. Victimes d’une misandrie primaire, peu dénoncent ce fonctionnement nocif.

Au quotidien, il est difficile d’être un homme dans une énergie qui porte aux nues la cause des femmes.

Quand un homme est bafoué, il est souvent raillé. Pourquoi attend-on de lui qu’il relativise et n’avoue aimer que son image de macho ?