97,7 % des employés à domicile sont des femmes !

Un chiffre ahurissant qui laisse à croire que les femmes posséderaient plus d’aptitudes pour les tâches incarnant l’empathie et l’aide à la personne. Les hommes, bannis de ce type de fonctions, ne développent-ils pourtant pas exactement la même sensibilité pour l’écoute et le soin ?

Ce constat ancestral et erroné interpelle l’ensemble de la population masculine, indisposé par le côté répétitif de la stigmatisation à son encontre. Les hommes sont prêts aujourd’hui, à relever les défis et faire basculer cette tendance, en delà des idées reçues. Le service à la personne ne saurait être exclusivement féminin. Les qualités qu’il nécessite sont tout autant l’apanage de la population masculine. Les 2,7 % des hommes qui en font leur quotidien le prouvent par l’excellence de leurs prestations, et la relation étroite et confiante qu’ils ont su créer avec ceux dont ils s’occupent.

Être l’homme de la situation, même à domicile

Les personnes âgées, en souffrance, les malades, les handicapés, se réjouissent souvent après une phase d’étonnement de voir sonner à leur porte un soignant ou un aide ménager de sexe masculin. Il saura, conformément à la légende masculine, prendre les choses à bras-le-corps, puisque l’on attend de lui, depuis qu’il est tout petit, d’être l’homme de la situation, quelle qu’elle soit. Mais pas seulement. Ses performances dans ce type d’emploi ne s’arrêtent pas à sa musculature et ses capacités à soulever et porter ceux qui ont des difficultés à se mouvoir.

Exclusivement réservé à la gent féminine

Des métiers à investir pour ceux qui sont attirés par ce secteur, mais se restreignent pensant qu’il est exclusivement réservé à la gent féminine. Il est temps de faire tomber les barrières et de se positionner dans des emplois où la douceur et la protection ne demandent qu’à se révéler.

L’assistance à la personne est un métier vocation, quel que soit le genre de celui qui le prodigue.

N’est-il pas étonnant, de nos jours, que la capacité des femmes à donner la vie leur octroie de fait, des dispositions particulières dans le service à autrui ?