Fort de la connaissance de ces statistiques désastreuses à leur encontre, avant de passer devant le juge, les hommes mettent souvent tout en ordre, pour se conformer aux desiderata de la justice et de leurs ex-conjointes. Ils n’hésitent pas à déménager pour se rapprocher de cette dernière et faciliter les relations de l’enfant avec ses deux parents, donner preuve d’un temps de travail plus ou moins flexible qui fera bénéficier l’enfant d’un temps de présence plus conséquent, et d’autres aménagements personnels pour obtenir la clémence du JAF.
Mais les critères requis s’avèrent, au final, assez vains, puisque de nouveaux arguments finissent toujours par venir se greffer au dossier, intervenant en sa défaveur. Seulement 12 % des enfants sont ainsi confiés à leur père, 71 % à leur mère tandis que les 17 % restant bénéficient de la garde alternée, très en vogue, mais pas forcément source d’équilibre pour tous les enfants. Les magistrats sont accusés par de nombreuses associations de défense des droits des pères, d’avoir une vision très stéréotypée et réductrice du père qui influence à tort leurs décisions.
Le climat familial des divorces n’est donc guère à l’équité, et seuls les hommes affûtés pour la bataille juridique arrivent à avoir gain de cause. La majorité d’entre eux acceptent pour ne pas perturber leur enfant et se plient aux décisions de justice, tout arbitraires sont’ elles.
La société doit évoluer et réfuter les idées reçues quant à la minimisation du rôle des pères au quotidien.
Les modalités pratiques de la garde d’enfant ne devraient-elles pas faire l’objet d’instructions plus équitables afin de ne pas écarter systématiquement les pères ?
Source : lexpress.frEt si on osait dire que hommes et femmes ne sont pas égaux, mais qu’ils doivent avoir les mêmes droits ?!
Je m’explique ...