La féminisation excessive du métier d’enseignant

Il y a à peine 50 ans, la parité était quasi acquise en termes d’enseignement dans le primaire. Aujourd’hui, les femmes y sont présentes pour un pourcentage qui oscille entre 80 et 90 %. Où sont donc passés les hommes dans ce secteur qui a autant besoin de leur présence que tout autre secteur professionnel ?

Quand le problème est évoqué, tout le monde crie au scandale et avance que les hommes se sont retirés d’eux-mêmes de ce type d’emploi. Les mêmes âmes bien pensantes avancent qu’il n’est absolument pas sectaire de n’employer que des femmes dans des écoles maternelles qui prônent la diversité sur tous les fronts… De nombreuses alertes ont été signalées dans les divers rectorats pour demander une attention accrue quant à la féminisation totale du métier dans les petites classes notamment.

Le « maître » d’antan manque douloureusement à l’appel

Les jeunes élèves peuvent être un tant soit peu invalidé dans leur apprentissage, n’ayant qu’une représentation partielle de la société. Le « maître » d’antan manque douloureusement à l’appel. Il transmettait, par son genre, sa perception de la vie, des éléments qui se sont peut-être délités dans des années de réalité féminine. En investissant les bancs des universités de lettres pour 70 %, les femmes ont conquis le marché de l’éducation nationale.

École maternelle/paternelle ? 

Pour certains, l’appellation même « d’école maternelle » est à revoir, preuve extrême d’une misandrie mal placée. La présence d’hommes est enrichissante, dans le sens où elle permet aux enfants de découvrir une autre sensibilité et d’abolir certains préjugés erronés.

La tournure exclusivement féminine dans laquelle s’oriente l’école n’est pas une preuve d’équilibre.

La transmission du savoir et la construction éducative des petits n’est-elle pas en danger identitaire avec pour seul intervenant sur les événements, une vision féminine ?