Un constat qui n’est pas forcément la conséquence du poids et du pouvoir des hommes dans la prise de parole pro et anti gouvernement, mais plutôt une tradition féminine de retrait en la matière. La preuve, lorsqu’il s’agit de rendre hommage à l’élection des premières députées de 1945, elles ne sont que 81 sur 151 à faire le déplacement. La parité est en route certes, mais il faudrait également veiller à l’entretenir et la maintenir par des présences effectives. Sans équité ni effort, il est difficile de critiquer les hommes dans leurs actions. Sont’-elles trop peu à s’engager en politique pour établir l’équilibre ?
Les femmes votent et sont élues depuis plus de 70 ans. Il semble que l’héritage soit difficilement transmissible et que les nouvelles recrues peinent à exercer leurs devoirs de citoyennes. Elles se disent raillées par l’assemblée des hommes, lorsqu’elles prennent la parole quant à l’avenir politique du pays. Si elles étaient plus nombreuses, et la voie leur est largement ouverte et accessible désormais, il semble que leurs collègues masculins seraient plus enclins au respect. Le problème n’est donc pas forcément celui du sexisme qu’elles disent subir, mais plutôt leur perception de l’engagement.
Peu de femmes se portent candidates, et certaines d’entre elles ont du mal à légitimer leur position et à s’affirmer devant une assemblée d’hommes. Quand l’on fraye dans les couloirs du pouvoir, il faut pourtant assumer ce désir d’égalité et ne pas seulement attendre des hommes le changement.
Que les femmes soient encore sous-représentées dans les assemblées politiques n’est pas du ressort des hommes.
Certaines ont contribué à faire progresser l’image des femmes en politiques. Pourquoi faut-il alors que les médias continuent de citer systématiquement la répartition des tâches domestiques pour minimiser leurs manquements à l’Assemblée ?
Source : sesmassena.sharepoint.comEt si on osait dire que hommes et femmes ne sont pas égaux, mais qu’ils doivent avoir les mêmes droits ?!
Je m’explique ...